Marche ou crève (de chaud)
Départ : Biscarosse (Chez Sandrine)
Arrivée : Sainte-Eulalie-En-Born (Camping
du Lac)
Nombre de pas : 29600
Distance parcourue : 23 km
Météo : Chaleur intense et ombre
salvatrice
Rushteau, Dominique : Joueur emblématique de Saint-Etienne, ce qui
ne doit pas faire oublier son parcours au PSG dont il est le quatrième meilleur
buteur (derrière La Légende, le Matador, et l'Aigle des Açores).
Sandrine nous accompagne sur la piste
cyclable Vélodyssée, dont nous nous sommes écartés la veille pour rejoindre son
domicile. Il est 9h, nous nous quittons, dans l'attente de vite nous retrouver.
Pas encore de destination prévue pour ce soir, nous allons d'abord rejoindre
Parentis et son lac.
Après 8 km d'une piste qui nous
semble bien plus agréable que celle de la veille (plus plate, plus silencieuse,
avec moins de circulation automobile à ses côtés) nous arrivons au lac. Plus
exactement sur l'autre rive du lac que nous avons déjà vu hier à Biscarosse.
L'occasion de profiter de cette vue, de ce calme. Des pêcheurs sur leurs petits
bateaux. Et puisque le calme est quelque chose qui nous conviendra dans une
autre vie, c'est l'occasion pour moi de refaire de l'exercice (pompes,
tractions, et autres aqua-tentatives approximatives) devant mon prof. Toujours
de bon conseil, sur la technique, sur le souffle. Les même qui m'ont donnés ce
goût du dépassement de soi il y a plus de 10 ans maintenant. Lorsqu'il m'a
initié au taekwondo en particulier, au sport en général. Je crois que
j'attendais un tel moment sur ce chemin. Je suis content qu'il arrive dès
aujourd'hui.
Nous déjeunons dans le camping
Pipiou, où l'accueil était juste au top. Si nous n'avions pas pour objectif de
retrouver une allure d'une vingtaine de km par étape, s'eût été clairement une
escale de premier choix. Nous récupérons un guide de l'itinéraire jacquaire du
littoral, que nous comptons emprunter au moins jusqu'à Bayonne. Notre crainte
concernant cet itinéraire se confirme : il n'y a quasiment aucune halte
jacquaire, seuls des campings sont présents le long de la côte atlantique.
Pour Alain, il est très difficile
d'envisager dormir dans une tente. L'énergie nécessaire pour se mettre sur son
fauteuil à partir d'un lit est déjà conséquente. S'il fallait partir du sol, ce
serait des efforts couteux, qui le fatigueraient davantage, alors qu'il reste
encore un long chemin à parcourir. De plus, nous devons porter une grande
attention au matériel en notre possession (le siège d'Alain, l'ordinateur sur
lequel on s'occupe du blog, les caméras...). Pour ces raisons, nous choisissons
de ne cibler que les campings avec des logements en dur. Nous en contactons justement
un à 15km d'ici, au sud du lac.
Nous reprenons donc la route,
sous une très grande chaleur. Alors, je dois donc m'y résoudre. Car c'est aussi
ça un pèlerinage. Des moments que l'on
ne pensait pas vivre, que l'on espérait éviter. Des moments traumatisant qui
refont surface. Mais certaines fois il faut savoir lâcher prise : je mets une
casquette. La piste cyclable est vraiment très plaisante, elle rentre et
ressort des forêts, des bois. L'ombre y est si douce. J'ai vraiment
l'impression de commencer en ce jour mon pèlerinage. J'attendais ces longues
marches. J'attendais leur influence sur mon esprit. Si elle ne vient pas
encore, je ressens tout de même un certain plaisir. Juste celui d'être là. Avec
mon prof, mon modèle, mon ami. Et j'avoue que j'aime bien être son "pti
frère".
Sur la route, nous croisons un
marchand de fruits & légumes. Et de pastis landais. Je propose à Alain d'en
prendre une petite bouteille pour ce soir. Si j'avais voulu camoufler mon
statut de touriste, j'aurais encore mieux fait d'appeler une chocolatine un
pain au chocolat. Car le pastis landais est un gâteau. Dont l'histoire ne dit
pas s'il est approprié pour de longues parties de pétanque.
Le chaleur se fait de plus en
plus forte. Nous sentons que la fatigue s'installe en nous. Nous décidons donc
de finir les quelques kilomètres qu'ils nous restent en courant. Logique
implacable. Nous arrivons enfin au camping. Première belle journée sportive
pour moi avec ces 23 km au compteur. Une sieste à l'ombre, une tentative
d'imitation capillaire de la part d'Alain, une esquive du Charles Aznavour
local et des pâtes au thon viennent sceller cette super journée. Nous essayons
tout de même d'écrire ensemble un article sur le blog. Mais le mondolyo tchagui
que nous a mis Orphée n'a été bloqué par aucun de nous deux.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerÇa fait trop plaisir de vous savoir en sueur et en sport, ensemble, et de me garder un peu avec vous en abandonnant tout style couvre-cheffé ! Je vous aime, take care !
RépondreSupprimerTu t es rase les cheveux et tu a laisser ta barbichette il doit faire chaud dur la route courage tu tiens le bon bout bisou
RépondreSupprimerJ'avoue que j'ai cherché la photo-casquette et finalement ça te va plutôt bien, Gab! Vivent les chauves par cette chaleur et bisous à vous deux!
RépondreSupprimerSophie
salut. comme promis j'ai visité le blog mais surtout je garde en mémoire notre rencontre à la gare St Jean.
RépondreSupprimerje te souhaite beaucoup de courage pour finir ton périple, on suivra de temps en temps ton avancée.
encore merci
hervé le barbu de St Jean et toute sa famille