Lundi 12 Juin 2017 - Jour 57, On the road again

Revenir un jour

Départ : Labenne

Arrivée : Labenne

Distance parcourue : Labenne

Podomètre : Labenne

Cumul : Labenne

Météo : Labenne

Rushes :  Labenne option 68,7 Go (eh ouais c'est reparti)

 

 

Heureusement qu'il est impossible de se lasser de ce camping de bord de mer, car Alain y aura passé une longue semaine entre le départ de Gaby et mon retour. Je le retrouve heureux et reposé, mais  "tout ramolli à force de ne plus faire de kilomètres, vivement qu'on reparte" ! Ce n'est pas moi qui dirait le contraire, j'ai hâte de retrouver la route et de profiter du bord de mer qui m'a narguée depuis le jour de ma remontée sur Paris. Il y avait un petit côté frustrant de quitter le trajet à 2h du bol de Sangria après avoir passé plus d'un mois à marcher dans cette direction... Mais ce regret s'envole tout juste la porte du train ouverte : ça sent les embruns. Je ferme les yeux sur le quai, dans l'espoir physiologique que cela encourage l'ouverture pleine de mes poumons, et surement un peu car je n'ai pas beaucoup dormi pendant mon séjour à Paris. Faire tenir plusieurs mois de travail en quelques jours et refuser de sacrifier l'intégralité de sa vie sociale, ça se paye un jour, et ça pique un peu les mirettes. Mais Paris est déjà loin, et je me sens enfin complète avec mon gros sac et mes caméras déjà prêtes. "Golgoth reprend le service, même pas arrivée et déjà au taquet" rigole Alain, que je retrouve... chez un vieil ami à lui, originaire de Fresnes et installé à Labenne depuis quelques années ! Le hasard vous dites ? On n'y croit plus tellement nous, à cette notion trop vaste pour être durable. "Il y a des signes. Je ne sais pas des signes de quoi mais ils sont là. Il faut juste avoir envie de les voir".

Ce qu'on a envie de voir pour l'heure, c'est le coucher de soleil sur l'Océan. On entend l'écume qui caresse les reflets d'or sur le sable doux, on écoute le vent dans les grands pins, dont l'odeur ravit le coeur, on sourit aux chants d'oiseaux, bientôt relayés à ces 3 huit de l'ambiance landaise par les grillons, leurs fidèles collègues du soir. On admire la brasier derrière les nuages, on respire le silence, et on a hâte de vous partager ces images. Mais après un petit résumé de nos aventures respectives, les retrouvailles avec mon rituel du soir m'attendent : dérushage, batteries, absence de Wi-Fi. Les articles sont écrits, les documents mis à jour. Il est 4h du matin... ça y est, le rythme a repris !