Notre Dame de Paris - Saint Jacques de Compostelle : 1925km en fauteuil roulant

vendredi 28 avril 2017

Vendredi 28 Avril 2017 - Jour 12, pas d'étape


Tour à Tours



Podomètre : 9332 pas, juste de quoi garder les bonnes habitudes

Météo : Itsy, bitsy, gris et pluie

Rushes :  Moins de 1 Go
 
Cette journée de repos était plus que nécessaire. Nous étions tellement épuisés que nous sortons trop tard pour déjeuner. Nous nous offrons une excellente gaufre-grunch (néologisme douteux entre le goûter et le lunch, je le concède), chez "Tutti Gusti, les glaces de Victor" où nous sympathisons avec le gérant, ancien membre du personnel d'une compagnie aérienne, reconverti depuis sa retraite dans les douceurs sucrées, et qui est persuadé d'avoir déjà vu Alain quelque part. Même quand on a passé sa vie dans les nuages, on peut prendre un nouveau départ les pieds sur terre.
 

 

Après avoir fait un petit tour à Tours (j'étais obligée, non ?) et lassés de la pluie, nous repassons à l'hôtel. C'est une ville sympathique mais les infrastructures ont encore une petite marge d'adaptation pour l'accueil des personnes à mobilité réduite. Heureusement, nous sommes aujourd'hui sans bagages donc plus légers. J'aide Alain à passer les trottoirs difficiles bien qu'il maîtrise de mieux en mieux son fauteuil. Il me masse les épaules et ce qu'il me reste de pieds, un peu assouplis par cette journée au ralenti. On prend soin l'un de l'autre, tour à tour.
 





 

 







 

Nous ressortons manger le soir dans la vieille ville. Nous avons la bonne surprise de dénicher un petit coin qui ne paye pas de mine mais que nous ne pouvons que recommander : pâtes et pizza maison, accueil chaleureux, prix plus que raisonnables... Foncez chez "Pizza Plum' " ! Un lieu propre et simple, à dimension humaine, comme on les aime.

Les bâtiments sont jolis, la nuit. Il y a des tours, à Tours (ok, après j'arrête), et des fontaines originales qui mettent la lune en relief. Il est en revanche plus difficile de dire bonjour aux gens que d'habitude. La solitude des grandes villes contraste un peu avec la chaleur des campagnes pourtant presque désertes. Peut-être sommes-nous nous aussi moins avenants ? Après tout, on ne trouve souvent en miroir que l'énergie que l'on met soi-même aux choses. Ce trajet nous apprend à donner et à recevoir. A avancer vivement puis à prendre le temps. Se servir de la technique puis la réparer. Rencontrer des gens, se retrouver soi. Tour à tour. Toujours avec Amour.

 
 

 







 



 





 








 

 
 
 

 

1 commentaire:

  1. Superbe photos une grande gauffre que de gourmandise miam ça donne envie de les manger bisou

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